Par un long trajet d’autobus, je traversai la Galice, ses villes fortifiées et ses collines verdoyantes une fois de plus. Par la fenêtre, je vois les flèches jaunes que j’ai suivies si assidûment durant les 4 dernières semaines.

Je suis un peu triste d’avoir laissé la vie de pèlerine, bien que je conserve cette douleur au genou et on dirait que, puisque l’on est entre nous, je vais perdre un ongle d’orteil ! Bien heureuse que cette nouvelle petite souffrance arrive après la fin !
Je suis à Vigo, la dernière grande ville côtière espagnole avant la frontière du Portugal.
Ayant trois heures devant moi, j’ai pensé prendre un bus de ville et aller voir l’océan et le centre-ville, avant mon prochain bus. Mais inquiète de manquer ma correspondance, je choisis le café en face de la gare d’autobus.
Le menu me fait plaisir ; hamburger à la carte.
J’avoue que je suis un peu tannée des croissants sucrés espagnols au petit déjeuner et des menus pèlerins au souper.
J’ai hâte de voir ce que l’on mange au Portugal !
On dit que tout est moins cher, que les gens sont gentils et que les paysages sont jolis.
Depuis des heures, je fouine dans mon dictionnaire portugais, essaye de retenir quelques phrases, tente de me défaire de la prononciation espagnole pour m’approprier les nuances portugaises.
Je suis sensiblement confortable en espagnol, j’avoue ressentir un léger stress face à une nouvelle langue. J’appréhende la confusion. Sachant que toutes mes langues étrangères sont dans un même fichier de mon cerveau, et je trouve paresseux de pouvoir (et\ou devoir) compter sur l’anglais.
Ce soir, je me rends à Viana do Catelo, ville côtière à quelques kilomètres de l’Espagne.
J’ai ciblé un ancien navire-hôpital, transformé en auberge de jeunesse pour y passer la nuit. Si c’est confortable, je crois y passer deux ou trois nuits, et en profiter pour visiter les autres petites villes (à environ une heure de bus) que j’ai ciblées lors de la lecture de mon Lonely Planet. J’ai aussi à mon programme une randonnée d’une quinzaine de kilomètres le long du fleuve qui sépare l’Espagne du Portugal.
J’ai à peine plus de trois semaines pour visiter, et dès mon prochain accès internent, je vais magasiner les billets d’avion pour Madère et tenter de trouver des « couchsurfeurs » prêts à m’accueillir.
J’ajoute que je trouve le poids de mon sac désagréable. Demain, je le passe au peigne fin, pour me libérer de quelques kilos.
J’y vais ! Comme je change de pays, je dois me soumettre à quelques formalités... toujours avec l’espoir d’avoir une étampe dans mon passeport ! Il ne me reste que 4 pages à ce dernier, et comme il expire à la fin de cette année… j’aimerais bien le remplir !
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