
Alors, voilà, c’est ici que ça commence.
Je suis à St-Jean-Pied-de-Port et j’entreprends les chemins de Compostelle demain.
Je partage ma chambre avec 5 Polonais, le gîte est remplit de pèlerins impatients de prendre la route.
Moi, j’ai surtout envie de vous parler de mon plaisir de reprendre la route, de ma visite éclair à Londres et de ma semaine de rêve sur les routes d’Irlande.
Je suis partie le 5 septembre de St-Leu-La-Foret, ville où j’avais posé mon sac depuis le 11 janvier. J’avais accepté de manière très inattendue un emploi dans la région parisienne. Sans m’étendre sur le sujet, car je le crois inapproprié, je dirais que le manque d’activité physique, d’adrénaline et d’exutoires quelconques, a été pour moi des plus souffrants; rien a voir avec l'emploi en soi. (Je pourrais aussi dire d’indépendance, d’automonie et de liberté).
5 septembre, la cloche a sonné, la récréation a commencé, j’ai repris la route et retrouvé le sourire et la liberté.
5 septembre direction Londres!
Voir Londres comme touriste et non pour le travail ! Youhou !
Je rejoins Hannah à la gare de l’Eurostar. Hannah, l’amie australienne rencontrée en Bolivie. Depuis la Bolivie, nous avons réussi à croiser nos routes à 3 reprises… la quatrième pourrait bien être directement en Australie !
Nous sommes parties en expédition dans la ville, trouver un bar qui change d’endroit durant l’été ; cette fois-ci, il était au dernier étage d’un stationnement extérieur ! Une vue superbe sur la ville et aussi le plaisir d’avoir trouvé le bar mystérieux.
Longue et bonne soirée, comme Hannah et moi les aimons… nous passâmes un dimanche tranquille à se balader à Camden Market. Malgré ma bonne volonté de dépenser… je n’achetai rien… Mais je suis quand même revenue avec une intoxication alimentaire suite à la bouffe thaï du marché !
Dans le train du retour, verte et faible, je rencontrai un Canadien de la Nouvelle-Écosse, qui d’un premier jet, me demanda (en anglais) si j’étais avec le Bloc !?!?
J’ouvris un œil pour lui demander s’il me parlait vraiment de politique…
Il me reposa la question en me demandant si j’étais de ceux qui voulaient se séparer d’eux !?!?! Voyant que je sortais de mon semi-coma, Hannah me tapa doucement sur la cuisse en répondant que j’avais voyagé au Canada… mais que j’étais French canadian!
Restée sur ma frustration, j’avais encore la question amère, me disant que c’est pour des gens comme ça qu’on a envie d’être séparatiste !


On nous offrit la croisière vers les « Cliffs of Moher » gratuite ! Et, nous passions la nuit dans une chambre d’hôte sur une île de 200 habitants.
Au matin, après notre « Irish breakfast », nous partîmes explorer l’île. Morgan avait eu l’idée de me faire visiter le fort (il travaille sur un fort). En attendant le gardien, je mis les pieds dans l’océan Atlantique pour la première fois !

L’île est entièrement découpée par de petits murets de pierre qui séparent les terres. À travers les pierres poussent en abondance des mûres.


De retour à notre van, nous avions pour mission de trouver un endroit pour dormir sur la plage.
La plage parfaite.
J’aurai à jamais en tête l’image de la colline et de la plage lorsque j’ouvris la porte le matin.

Nous allions simplement d’endroits de rêves à plages parfaites. Les couchers de soleil nous accompagnant.
Le temps passant simplement trop rapidement, si bien que dimanche le 13, j’étais dans l’avion et je rêvai de coucher de soleil durant tout le vol.
C’était difficile de dire au revoir. Simplement, parce que je ne sais pas si on va se revoir. Et, que pour moi, dire au revoir ; c’est faire le deuil des bons moments passés. 
J’arrivai tout de même à Biarritz, de retour en France. Pensant y faire un peu de surf, les vagues n’étaient pas au rendez-vous, ce qui me laissa le loisir le planifier un peu plus le restant de mon voyage. Achat d’un nouveau sleeping bag, et division des bagages.
Me voilà donc à St-Jean-Pied-de-Port.
La route amènera des réponses !! Une chance que je marche un mois ! Car des questions… Dieu sait combien je m’en pose !

Pour l’instant les Polonais sont bruyants et marchent comme des éléphants. Mais ils sont gentils. Tranquillement, le seul bruit devient le clapotis de mon clavier.
Je suis à St-Jean-Pied-de-Port et j’entreprends les chemins de Compostelle demain.
Je partage ma chambre avec 5 Polonais, le gîte est remplit de pèlerins impatients de prendre la route.
Moi, j’ai surtout envie de vous parler de mon plaisir de reprendre la route, de ma visite éclair à Londres et de ma semaine de rêve sur les routes d’Irlande.

Je suis partie le 5 septembre de St-Leu-La-Foret, ville où j’avais posé mon sac depuis le 11 janvier. J’avais accepté de manière très inattendue un emploi dans la région parisienne. Sans m’étendre sur le sujet, car je le crois inapproprié, je dirais que le manque d’activité physique, d’adrénaline et d’exutoires quelconques, a été pour moi des plus souffrants; rien a voir avec l'emploi en soi. (Je pourrais aussi dire d’indépendance, d’automonie et de liberté).
5 septembre, la cloche a sonné, la récréation a commencé, j’ai repris la route et retrouvé le sourire et la liberté.

Voir Londres comme touriste et non pour le travail ! Youhou !
Je rejoins Hannah à la gare de l’Eurostar. Hannah, l’amie australienne rencontrée en Bolivie. Depuis la Bolivie, nous avons réussi à croiser nos routes à 3 reprises… la quatrième pourrait bien être directement en Australie !

Nous sommes parties en expédition dans la ville, trouver un bar qui change d’endroit durant l’été ; cette fois-ci, il était au dernier étage d’un stationnement extérieur ! Une vue superbe sur la ville et aussi le plaisir d’avoir trouvé le bar mystérieux.

Dans le train du retour, verte et faible, je rencontrai un Canadien de la Nouvelle-Écosse, qui d’un premier jet, me demanda (en anglais) si j’étais avec le Bloc !?!?
J’ouvris un œil pour lui demander s’il me parlait vraiment de politique…
Il me reposa la question en me demandant si j’étais de ceux qui voulaient se séparer d’eux !?!?! Voyant que je sortais de mon semi-coma, Hannah me tapa doucement sur la cuisse en répondant que j’avais voyagé au Canada… mais que j’étais French canadian!
Restée sur ma frustration, j’avais encore la question amère, me disant que c’est pour des gens comme ça qu’on a envie d’être séparatiste !

Puis, enfin, le 7 septembre m’amena à l’avion, qui m’amena à Morgan, en Irlande. 7 jours qui semblent n’avoir duré qu’une dizaine de minutes.
De bonnes conversations, des moments de folie, des silences confortables, des sourires complices.
La température fut parfaite, une semaine de soleil. Je n’ai jamais vu la pluie en Irlande ! Mais vous savez… « when angels are on the road, the weather is always good» ;)
Partis de Dublin le 8 septembre, un peu plus tard que prévu dans la journée, car le matin était bon, nous prenions la direction de Galway. Premier plan : rejoindre la côte ouest.
À environ 30 minutes de Galway, nous nous arrêtions pour le diner… et puis… nous passions les heures suivantes au garage à attendre les réponses… Le garagiste cherchait la courroie de la fan de l’alternateur (ou quelque chose comme ça). N’ayant la pièce, c’est finalement sur le restant de batterie que nous avions que nous rejoignions Galway.
De bonnes conversations, des moments de folie, des silences confortables, des sourires complices.

La température fut parfaite, une semaine de soleil. Je n’ai jamais vu la pluie en Irlande ! Mais vous savez… « when angels are on the road, the weather is always good» ;)
Partis de Dublin le 8 septembre, un peu plus tard que prévu dans la journée, car le matin était bon, nous prenions la direction de Galway. Premier plan : rejoindre la côte ouest.

À environ 30 minutes de Galway, nous nous arrêtions pour le diner… et puis… nous passions les heures suivantes au garage à attendre les réponses… Le garagiste cherchait la courroie de la fan de l’alternateur (ou quelque chose comme ça). N’ayant la pièce, c’est finalement sur le restant de batterie que nous avions que nous rejoignions Galway.

L’arrêt obligé nous donna la possibilité de prendre quelques bières et de trouver un band en direct de musique traditionnelle ! La gazelle et l’homme de 70 ans dansaient, moi j’avais le sourire accroché et la hanche dansante !
C’est vers midi que nous reprenions la route, la van ayant retrouvé la santé !
Nous terminions notre route par l’impulsion de prendre le traversier pour se rendre sur une île à quelques kilomètres de la côte.
C’est vers midi que nous reprenions la route, la van ayant retrouvé la santé !
Nous terminions notre route par l’impulsion de prendre le traversier pour se rendre sur une île à quelques kilomètres de la côte.


Au matin, après notre « Irish breakfast », nous partîmes explorer l’île. Morgan avait eu l’idée de me faire visiter le fort (il travaille sur un fort). En attendant le gardien, je mis les pieds dans l’océan Atlantique pour la première fois !


L’île est entièrement découpée par de petits murets de pierre qui séparent les terres. À travers les pierres poussent en abondance des mûres.



De retour à notre van, nous avions pour mission de trouver un endroit pour dormir sur la plage.
La plage parfaite.
J’aurai à jamais en tête l’image de la colline et de la plage lorsque j’ouvris la porte le matin.


Nous allions simplement d’endroits de rêves à plages parfaites. Les couchers de soleil nous accompagnant.

Le temps passant simplement trop rapidement, si bien que dimanche le 13, j’étais dans l’avion et je rêvai de coucher de soleil durant tout le vol.


J’arrivai tout de même à Biarritz, de retour en France. Pensant y faire un peu de surf, les vagues n’étaient pas au rendez-vous, ce qui me laissa le loisir le planifier un peu plus le restant de mon voyage. Achat d’un nouveau sleeping bag, et division des bagages.
Me voilà donc à St-Jean-Pied-de-Port.
Je partageai le voyage dans le train avec Christiane, une femme de Terrebonne. Il parait que chaque rencontre sur les chemins de Compostelle est significative et que la route amène des réponses. Christiane est une belle première rencontre. Une belle retraitée énergie et décidée.
La route amènera des réponses !! Une chance que je marche un mois ! Car des questions… Dieu sait combien je m’en pose !

Pour l’instant les Polonais sont bruyants et marchent comme des éléphants. Mais ils sont gentils. Tranquillement, le seul bruit devient le clapotis de mon clavier.
Il est temps que j’aille me coucher. 28 km m’attendent demain, 1350 mètres à monter pour environ 8 heures de marche…
C’est « par-là » que ça commence.
Wow j'avais tellement hate que tu recommence ton blog!! Je me suis vraiment ennuyée de tes aventures! J'aimerais avoir le courage de faire ce que tu as fait depuis 2 ans! Profites bien de tes moments en voyage!!!!
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