C’est grosso modo un chemin qui était emprunté par les pèlerins qui se rendaient à Santiago de Compostella.
Pourquoi, ils allaient là ? Je ne sais pas !
Pourquoi j’y vais ? Je ne le sais pas plus ! Mais j’y reviendrais !
La partie que je marche est la fin du « camino francès », partant de St-Jean-Pied-de-Port, en France allant jusqu’à Compostelle toujours un gentil total de 764 km. J’en ai fait environ 245 jusqu’à maintenant… 
Le chemin est vraiment facile à suivre… parfois, un chemin de gravier, de roches, de boue, des tuiles, de la terre rouge…(je suis certaine que c’est de cette terre là que sont fait les pots en terre cuite !) On traverse des forêts, des villes, des champs, des parcs industriels, des villages perdus et déserts, on passe au-delà les montagnes, dans le creux des vallées et ces derniers jours, ce sont des vignobles.

Le chemin est souvent indiqué par des flèches jaunes, parfois par le logo de la coquille (St-Jacques), des céramiques, des coquilles en bronze incrustées dans le trottoir, de grosses mosaïques...

Le chemin est vraiment facile à suivre… parfois, un chemin de gravier, de roches, de boue, des tuiles, de la terre rouge…(je suis certaine que c’est de cette terre là que sont fait les pots en terre cuite !) On traverse des forêts, des villes, des champs, des parcs industriels, des villages perdus et déserts, on passe au-delà les montagnes, dans le creux des vallées et ces derniers jours, ce sont des vignobles.


Le chemin est souvent indiqué par des flèches jaunes, parfois par le logo de la coquille (St-Jacques), des céramiques, des coquilles en bronze incrustées dans le trottoir, de grosses mosaïques...
(Ceci étant dit, je ne mangerai plus jamais de coquille St-Jacques de la même manière !) 


En fait, ça m’est arrivé 2 fois… et il y a toujours un villageois pour me ramener !

« El camino ? » qu’elle me dit.
Puis, elle sortit pour m’indiquer où tourner.
Et, aujourd’hui, un vieillard que je venais de saluer m’a répondu en me disant que le chemin était en bas... Puis, je vu la trail qui descendait. E
n fait, quand je traverse un village et que j’écoute de la musique, je dois être plus attentive… Sinon, je vais être pognée pour faire du pouce !


Le temps passe vite à marcher… parfois je regarde ma montre puis je me dis :
« Bon, il me reste 4 heures».
Comme si ça devait être encourageant !
Je passe la journée à regarder le ciel, les champs, les montagnes, les voitures qui passent, je salue les conducteurs de tracteurs. Puis il y a les raisins qui poussent, les oliviers, les figuiers, les fleurs, les insectes…



Mais il ne se passe tellement rien qu’on dirait qu’il se passe des millions de trucs en même temps et que c’est juste trop pour tout vous dire !
Puis les pensées viennent et partent… Le temps passe vraiment vite…Puis il y a tous ces p’tits maux qui nous tiennent occupés.



« ha ! Tiens ! Encore mal aux cuisses ! »
Puis après 5 jours ça passe et c’est vrai que l’on ne sent plus le poids du sac.
Mais quand même… Si vous venez… Amenez le moins possible !
Appelez-moi, je vous conseillerai !
Puis les chaussures c’est important !
Je pense que de bonnes chaussures basses de marche c’est parfait.
Il y a des passages en montagne, mais peu… pas assez pour justifier les bottes de randonnées !






Alors toute la journée, on marche.
En général, quand j’ai l’impression que je n’en peux plus, c’est que je vais faire un autre 6 à 10 km !
J’arrive habituellement entre 14h et 15h à l’auberge. Et de là, l’horaire est simple !
Une douche, du lavage à la main, parfois une petite sieste, je vais manger vers 19hre, j’essaie d’écrire un peu et je croule sous la fatigue avant l’extinction des feux, à 22hre. Puis à 6hre du matin… comme par magie, les pèlerins se mettent à bouger, les lumières s’ouvrent et à 8hre, au plus tard, il faut avoir pris la route, car l’auberge ferme.
Parfois, c’est la course pour l’auberge, car les places sont limitées, d’où l’avantage de partir tôt… Ça, et voir le levé du soleil !
Les auberges, elles varient… on parle de refuge municipal, ou paroissial ou de refuge privé.
Les auberges, elles varient… on parle de refuge municipal, ou paroissial ou de refuge privé.
Le privé n’est pas garant de satisfaction !
Les prix varient entre contributions volontaires, à 3 euros, 5, 6, 7 ou 10 euros pour dormir avec les odeurs de pieds de 50 autres marcheurs.
Souvent les lits superposés sont collés deux à deux, pour créer des lits doubles… Mais je ne pense pas que ce soit pensé pour les couples, mais plutôt pour gagner de l’espace !
Et toujours, privée ou pas, il faudra montré son carnet de pèlerin et avoir une étampe avec la date de notre passage.
Les pèlerins sont internationaux. Je n’ai jamais rencontré autant de monde de partout en même temps. Allemagne, Afrique du Sud, Suisse, France, Belgique, Irlande, Hongrie, Suède, Italie, Brésil, États-Unis, Pologne, Corée, Japon, Australie, Espagne -bien entendu- et certainement beaucoup d’autres nationalités… J’ai d’ailleurs passé 15 minutes hier à tenter de prononcer correctement un nom de famille en polonais ! ZAKRZEWSKI.
J’avoue que j’ai beaucoup aimé ma rencontre avec mon ami polonais, je trouvais très intéressant d’entendre parler de la Pologne et de la façon dont il a grandi.
J’irai voir la Pologne un jour !
Ça vous dit !?
lirez mon blog ?
Vous regarderez les photos ?
Alors tout ce beau monde et beaucoup de motivations différentes. Je pensais vraiment me faire questionner sur mes motivations… mais non pas tant que ça.
Mon ami François me disait, on ne s’aventure pas sur le camino sans arrières pensés…
Là, quoi penser ?
Là, quoi penser ?
Mes motivations… religieuses : non.
Spirituelles : ça aurait pu, mais faut dire que je voyage seule depuis un bout… point de vue spirituel j’ai fait un bout.
Si non ! Si ce n’est que pour sortir de cette continuelle réflexion... !
Ça serait chouette !
Sinon… Est-ce que de vouloir visiter le nord de l’Espagne à moindres frais serait honorable ?
Sinon… Est-ce que de vouloir visiter le nord de l’Espagne à moindres frais serait honorable ?
Vouloir voyager à pied ; est-ce respectable ?
Est-ce que de vous relever le défi de marche 800km serait assez ?
Vouloir perdre 10 livres en un mois sans régime! Est-ce enviable !?
Alors mes motivations, je ne sais pas !
Vouloir faire l’escargot et transporter ma maison jusqu’à l’océan !
Alors, voilà quelques infos de routine pour le camino.
Surtout, buvez beaucoup d’eau !
C’est bon pour vous !
C’est ce qui je crois me cause des problèmes aux tendons d’achille… la déshydratation est l’un des facteurs des problèmes aux tendons d’achille ! (Il y a aussi courir trop longtemps pieds nus, mais je me sens moins concernée !)
Allez… j’y vais ! El munu del peligrinos est servi !
Ha! Oui! Et la fontaine de vin rouge n’est pas un mythe! ;)
Yahou!



Anny!
RépondreSupprimerPlus je te lis et plus je revis mon trip à vélo.
Mais à la fin de ton Camino, c'est moi qui pourra dire: Hey j'ai une amie qui a fait Compostelle!
Tiens bon mon amie, je pense à toi xx