lundi 9 novembre 2009

Je choisi le plus beau

9 novembre 2009

Je choisi le plus beau restaurant le Lisbonne et la plus belle vue sur la ville pour mon dernier repas.


Autant j’ai eu un instant envie d’être vite à la maison. Autant, maintenant, je resterai ici pour toujours. Je m’habitue à ces petites ruelles qui se transforment en escalier, à ces cordes à linges qui me présente les choix vestimentaires des résidents, au mélodie de fado qui me porte et à cette odeur de sardines grillées qui me dit que le lunch est en route.

J’ai passé ici 5 jours et je n’ai rien visité. Je me demande maintenant ou est donc passé ce temps ?
J’ai fait dans ces derniers jours de fantastiques rencontres. Le temps à juste passé trop vite. J’aurais souhaité des semaines pour pouvoir partager avec eux. Encore une fois, j’ai ici la preuve que le monde est rempli de gens fantastiques et aimables. Et, aussi celle que je suis bien partout où je vais.
J’ai l’impression d’être tombée en amour quinze fois durant le weekend. Que tous ceux rencontrés ici devraient être dans ma vie pour le reste de la vie. Mais ça me dit aussi que vous devez me manquer et pas juste un peu pour qu’en une soirée un inconnu devienne un meilleur ami. Ce soir je rentre à Paris… Je ne vous cacherai pas non plus que j’ai hâte d’y voir mes amis parisiens, je réalise maintenant que je quitte Paris. Bizarrement, j’ai l’impression que je ne suis pas restée assez longtemps, que je n’ai rien visité et pas assez profiter.
C’est normal ! et j’y retournerai… j’en profiterais pour revenir à Lisbonne.
Je vous laisse avec des images de Lisbonne et les environs.

La vie d'auberge

6 novembre 2009.

Ma co-chambre allemande de 24 ans aime se réveiller avec son alarme de téléphone cellulaire. Elle aime aussi le retarder de quelques minutes chaque fois.
C’est une habitude, on dirait… elle l’a fait hier aussi.
Si bien qu’à huit heures du matin, j’étais debout. Et, elle continua à « snoozer » encore un moment, j’imagine, car elle se pointa dans la pièce commune que quelques heures plus tard.
Pourquoi met-elle son alarme si elle ne se lève pas ?
Ma deuxième question de la journée était concernant les œufs brouillés offerts par l’auberge. La quantité était si petite… je jure ! L’équivalent d’une cuillère à soupe comble. Pas plus ! Je décidai de ne pas en prendre, plutôt que de rester sur ma faim !
La matinée passa rapidement… et en sortant de la douche, ma clé était désactivée.
N’ayant pas rejoint mon couchsurfeur, je devais rester à l’auberge, mais j’avais oublié de le mentionner à la réception. Ma faute.
Je devais remballer mes affaires et changer de chambre… Heureusement, je ne devais pas changer d’auberge ! Mais je prenais le dernier lit disponible.
Ma journée se résume à peu… j’ai marché et j’ai visité une cathédrale. J’ai passé une heure à discuter en espagnol avec un péruvien et un argentin. J’ai mangé, encore de la morue. Et j’ai fait la sieste.
Je m’en voulait presque de ne pas trouver ma motivation… mais pas aujourd’hui. J’ai même pas le goût de me sentir coupable !

Sous le charme



5 novembre 2009
Je quittai Lagos sur un levé de soleil… magnifique.

Je suis maintenant sous le charme de la ville. Lisbonne.
Je passai du bus au métro en quelques instants. Le métro me rappelait celui de Montréal, peut-être celui de Paris…Je ne sais plus.

Cherchant mon auberge, je tournai en rond quelques minutes, le temps de devenir toute excitée, remplie d’adrénaline, avec l’envie de courir partout malgré le poids de mon sac à dos !
L’auberge… Lisbon poets Hostel…Un édifice, un ascenseur qui mène au cinquième étage, on dirait une tour à bureau (abritant entre autre la Fédération de soccer de Lisbonne) … Un mur de tapis à l’entrée… j’avais l’impression d’être dans un film !
A l’intérieur, l’ensemble est parfait. C’est beau, c’est calme, et ça donne le goût d’être bien ! Même trop !
Ma journée se résuma à prendre le tramway ! D’un côté à l’autre de la ville ! Aller-retour ! Me faisant découvrir des rues et des ruelles si étroites de l’Alfama que je me demandait presque si le tram allait passer !
La ville est en côte de tous les sens… si abrupte en montant et la suivante si escarpée, mais dans l’autre sens… c’est difficile de voir comment la ville peut tenir debout ! Fascinant !

Je rentrai pour souper à mon auberge, avec un groupe de touristes, mais aussi avec les propriétaires de l’auberge, un jeune duo de 31 ans… Intéressant comme rencontre… et intéressant comme projet.
Je ne sais jamais quoi répondre quand on me demande depuis quand je voyage… Ces temps-ci je compte les jours et je fais mes plans pour le retour… Même si je sais que c’est novembre, que c’est gris et qu’il fait froid.
C’est juste qu’il me semble que j’ai besoin d’un endroit confortable pour me raser les jambes et que ça fait si longtemps que je ne me suis pas promenée en bobette ! C’est simple le bonheur quand on y pense !
Aujourd’hui je suis aller visiter Sintra, une ville en banlieue de Lisbonne. Une ville remplie de palais et d’anciens châteaux.
Sintra est à Lisbonne, ce que Versailles est à Paris. Disons… Comme toutes les visites étaient payantes et que le 5 minutes de bus touristique coûtait, une fois et demi le prix de la demi-heure de train aller-retour( le train est utilisé par les locaux, nos pas le bus…), je n’ai visité qu’un seul palais. Les jardins étaient vraiment jolis, rempli de labyrinthe et de mini-château, quelques euros bien investis et malgré tout j’étais contente de jouer la touriste !

J’espère toujours entrer en contact avec mon couchsurfeur…quitter la confortable auberge et sauver un peu d’argent.
Mais ça semble compliqué !

jeudi 5 novembre 2009

Lagos

3 Novembre 2009


Je suis à Lagos, dans le sud du Portugal. J’y suis pour une quatrième nuit. La place est jolie, mais on en fait vite le tour…
Je suis arrivée samedi soir, soir d’Halloween, ayant passée la journée dans le bus, j’étais complètement sans cerveau quand j’arrivai enfin. En peu de temps, j’étais au lit, attendant impatiemment le lendemain pour voir la ville.

Un tour à l’épicerie et sur le retour, je rencontrai ces deux américaines dans la soixantaine, pleine de vie et certainement très riche, car un montant de 79 000 euros avait été facturé par erreur sur la carte de crédit ! Après avoir passé quelques heures en leur compagnie et partagé une bouteille de vin, je retournai à l’auberge pour cuisiner des pâtes ! Enfin ! Cuisiner !


Hier, enfin, je suis allée faire un tour à la plage ! À à peine 5 minutes à pied de l’auberge, une belle plage, avec de gros rochers travaillés par le vent et le sable.
L’eau est bleue verte, le sable est jaune et doux… Vraiment à faire rêver !



Alors que je rentrais calmement, je m’enfargeai sur une roche pointue qui dépassait du trottoir… Je m’en trouvai le gros orteil fendu ! Le sang coulait assez pour rendre la dame, qui travaillait aux toilettes, inconfortable ! Gentiment, elle m’offrit son coupe-ongle !


C’est l’orteil enroulé dans du papier de toilette que je retournai à l’auberge… triste de mon sort.
Handicapée, je restai à l’auberge pour la soirée, cuisinant des pâtes pour un deuxième soir. J’étais en compagnie de Freddy, un écossais dans la cinquantaine, qui passa la soirée à me jouer de la guitare et à me chanter des chansons ! Il est même allé chercher sa flûte un moment donné !

Mon dortoir maintenant rempli, je reconnu une autre canadienne par sa serviette de bain en drapeau du Canada ! Je n’ai pas entrepris la conversation… m’en tenant à « Hi ».

Le matin arriva avec le levé, de bonne heure, d’une australienne…
Je fis un tour dans la ville, alors que tout était fermé et je trouvais mon bonheur à la maison de la culture : de l’internet sans fil !
Ayant l’orteil en deux morceaux, j’évite la plage.
Je passai une bonne partie de la journée à la maison de la culture. Je pris une pause pour dîner et achetai quelques souvenirs… Un ensemble de ballon qui devait me coûter 3,50 euros, m’en coûta finalement 10, car la dame oublia de me rendre la monnaie, et même si je n’avais qu’à peine tourné les talons… elle ne reconnu pas son oublie… Bon ! Son mieux d’être belles les ballounes !
Puis, je retournai à la maison de la culture.

Je prends le bus demain matin pour Lisbonne. J’ai trouvé un couchsurfeur. Il a l’air dynamique ! Ça m’encourage !

Affamée, même si je n’ai rien fait de la journée, j’arpentai les rues de la ville, cherchant à manger. La ville se résume à des restos, des bars et des magasins de touristes. Et de tout en abondance !
Beaucoup de resto indien, chinois ou des restaurants de cuisine locale avec des fruits de mer chers.
Je trouvais mon bonheur dans un casse-croûte rempli de locaux qui écoutent le match de foot à la télé. Un sandwich B.L.T. ; très bon. Et il aurait pu être encore meilleur, si le bacon avait été cuit !

Je mise sur Lisbonne, pour m’émerveillée !


lundi 2 novembre 2009

D'un bout du monde à l'autre

1 er novembre 2009Par envie d’être une pèlerine un jour de plus, ou une semaine de plus tant qu’à y être (!), je retournai à Compostelle. La cathédrale me semblait encore plus belle que la première fois, il n’y a pas à redire, j’étais contente d’y être et contente de me lancer dans celle nouvelle aventure.


La pluie me suivit un jour de plus, mais au moment opportun, enfin le soleil se pointa et nous fîmes en route pour Fisterra. Le bout du monde. Avant les grandes explorations, ils croyaient que Fisterra était le bout du monde, le point le plus à l’ouest.

Je pris la route en compagnie des deux Québécois que j’avais rencontrés il y a quelques semaines. En leur compagnie, je savais que du bon temps m’attendait.


Dès la sortie de la ville, nous eûmes une vue imprenable sur la cathédrale. Le chemin, moins touristique était d’autant plus intéressant. Moins de café-bar pour les touristes, moins de marcheurs, mais des paysages à couper le souffle, et si différents d'un jour à l'autre.





Des villages habités, mais sans commerces, des champs, des rivières et des ponts en arches, et toujours ces bornes pour nous indiquer le chemin.

Une première nuit à Negreija, dans un hôtel tenu par un couple dans les 70 ans. Ils étaient beaux à voir.

L’auberge de pèlerins à 20 lits était complète.
20 lits ! Et c’est complet hors saison ! Que font-ils quand on est en haute saison …? Je me le demande !








Ce matin, l’un de mes partenaires décida de laisser ces habits de pèlerins et de retourner dans une ville qu’il avait aimée et traversée trop rapidement. Je poursuivis la route en bonne compagnie ; avec Pascal.




Le jour deux me sembla interminable, malgré qu’il ne s’agissait que d’une vingtaine de kilomètres… Vraiment ! J’avais l’impression que le kilométrage était à vol d’oiseau et non par la route.

Nous arrêtions enfin, regardant notre montre, et nous disant que si nous voulions faire notre lavage, il valait mieux arrêter maintenant.

Après avoir négocié l’heure du souper avec l’aubergiste, nous bûmes quelques bières en attendant 19hre.
19h20, enfin (!), je demandai à la femme de l’aubergiste si nous pouvions souper…
Elle me rappela que nous avions demandé 19hre… je regardai ma montre, perplexe.
Et, elle m’annonça que nous avions changé l’heure !
J’étais, déçue, affamée et frustrée (!)
« Vous ne l’avez pas vue à la télévision ? »
Ben ! Non ! Il n’y a pas de télévision sur le camino !
Me disant que le spaghetti était « ben mieux d’être bon ! », je pris mon mal en patiente.

Pascal et moi partagions notre souper avec un couple d’allemand et une italienne.
Il était à peine 21hre quand j’embarquai dans mon sleeping bag ! Heureuse enfin de prendre un peu de repos, la panse bien remplie.



Le jour trois devait nous amener près de l’océan, enfin.
J’avoue que j’attendais de voir la route se terminer sur le bord de l’océan.
Une trentaine de kilomètres au programme… les fameux kilomètres « à vol d’oiseau », des kilomètres plus longs que longs !

Une journée à travers les collines à espérer l’eau… des vues fantastiques et du bon temps, toute la journée. Je mis la main sur des roches vert foncé, on les dirait en plastique!

J’adore ramasser des roches! Tellement pratique quand on voyage avec un sac à dos… !
Puis finalement, en fin de journée, l’eau était là ! L’océan!
La ville de Cée nous attendait!




La ville n’ayant pas d’auberge de pèlerins, et ayant entendu parlé de « bed bugs » nous décidions de prendre un hôtel. 40 euros pour deux, notre propre chambre, notre propre salle de bain et de grandes serviettes de bain! C’est avec un pique-nique dans notre chambre d’hôtel que nous soupions… heureux de profiter de notre chambre.




Jour 4 devait être notre dernière journée de marche. De Cée à Fisterra.
Encore une fois, le paysage était joli, nous offrant une plage par-ci et par-là.
Le temps de la pause fut délicieux sur cette plage.


Puis quelques kilomètres plus loin, il y avait Fisterra.


Nous marchions les deux derniers kilomètres sur la plage, bottes à la main, les pieds baignés par les vagues.
Nous étions un bout du monde.


J’avoue que mon genou me faisait souffrir par moment, que j’étais, encore une fois affamée, mais j’étais heureuse d’y être. C’est à l’auberge de la paix, tenu par un « couch patatoe » que nous posions notre sac.

Le souper et les courses prenant de notre temps, nous arrivions quelque peu en retard pour le coucher de soleil.

Un bien pour un mal, tout le monde quittait, si bien que nous avions l’infini pour nous.

La fameuse borne 0.00km s’y trouve.

Quand même ! Je me souviens d’avoir vu après ma première journée de marche que Santiago se trouvait à 790km ! J’étais maintenant à 90km après Santiago, j’étais à la borne 0.00km.


Et, comme si ce n’était pas assez, et les horaires de bus ne nous plaisaient pas, nous décidions de marcher jusqu’à Maxia. La fin de la route Jacquaire. Le lieu ou Marie arriva dans sa barque de roche (!).
(Ne me demandez pas ce que j’en pense !)


Tout de même, la route et les paysages étaient fabuleux. À un certain point, nous devions traverser une rivière. Des roches avaient été mises en place pour compléter la route. Le courant était impressionnant et il faut ajouter qu’il manquait une roche avant de rejoindre la rive ! J’avais un peu peur avant le début de la traversée, mais j’avais envie de recommencer après avoir traversé !


C’est à la lueur de la nuit que nous arrivions à Muxia.
Tout était fermé. Il faut dire qu’on a même eu de la difficulté à trouver le centre-ville ! Pourtant, la ville est assez grande et il y a énormément de nouvelles constructions…

Tout était fermé.
Les auberges laissaient leur numéro de téléphone, même l’hôtel 3 étoiles n’avait personne à la réception ! Passant devant un bar, j’aperçus une affiche de chambre à louer…
« Allons demander le prix… ça nous donnera une idée. »
15 euros pour la nuit pour nous deux ! « Fantastique ! On prend !»
On fût réveillé par le marché qui se tenait juste en bas au matin, mais quand même… pas de dortoir !
Avant notre bus, nous eûmes assez de temps pour visiter un peu la ville et voir le fameux bateau de roche de Marie. La force des vagues reste toujours impressionnante et l’église bâtie sur le cap de roche était assez jolie.














Passer sous le bateau de roche enlève le mal de dos et de reins pour la vie! Il fallait tenter le coup!
Puis le bus nous ramena à Santiago,où nous rejoignons Tizoc, un américain rencontré quelques semaines auparavant et notre ami québécois parti rencontrer la ville d’Astorga. Une rencontre entre amis en face de la cathédrale de Santiago.

Avec l’aide de Tizoc, Pascal et moi trouvions une chambre à peu de frais… (J’y reviendrai…)

Après un tour de ville interminable, quelques achats et un souper thaï fort apprécié, Pascal et moi rentrions dans notre « motel cheap ». Je lui volai quelques photos de notre dernier épisode, et allez hop ! Au lit !
Après quelques minutes, je décidai qu’il était mieux pour moi de mettre des bouchons sur mes oreilles… car le vendredi soir à Santiaogo me semblait bien animé…Puis naïvement, je dis à Pascal que j’avais l’impression que ça me piquait partout….

Pour bien finir notre voyage, presque sans faute… voilà qu’en bons pèlerins, nous avions un lit bien rempli de « bed bugs » !

Après plusieurs minutes de réflexion, nous enfilions nos jeans pour tenter de trouver un autre hôtel. Le seul que nous trouvions ouvert sembla trouver une excuse pour ne pas prendre les deux pèlerins que nous étions sans sac à dos.

C’est donc dans un lit simple (celui qui semblait le moins affecté), sans couverture, et la lumière ouverte (car les bed bugs ne semblent pas se manifester autant avec la lumière) que nous passions notre dernière nuit de pèlerins.

Ayant à peine fermé l’œil de la nuit, j’embraquai dans le bus de 10hre, pour reprendre la route vers le Portugal.
De Santiago à Porto.
À Porto, je pris un taxi pour me rendre d’un terminus à l’autre.
Puis de Porto à Lisbonne, où j’attendis une heure avant de finalement prendre un bus jusqu’à Lagos.
Près de 1000km en bus en une journée.

J’arrivai à Lagos, samedi soir le 31 octobre vers 23hre. S
oir de fête, soir d’Halloween.
Je marchai à travers la ville un peu au hasard, suivant la carte de mon Lonely Planet.

Après tout ce voyagement et la nuit blanche de la veille, j’allai me coucher en arrivant.

Le matin fut un charme!
Le petit déjeuner inclus de mon auberge à 11 euros me ravit.

Puis, un mexicain me reconnut.
« I met you before. A Cacabelos. »
Un pèlerin !
Je partageai une bière d’après-midi avec lui.
0.80 euros pour une bière… Vive le Portugal !

Et j’allai faire quelques courses avec l’idée de cuisiner pour le souper.
Alors que je rentrai tranquillement, regardant les menus des restos, deux femmes dans la soixantaine m’invitèrent à leur table. Deux américaines fort sympathiques.

D’abord un café, puis une bouteille de vin, je passai avec elles une partie de l’après-midi.
Elles étaient si sympathiques que si je n’avais pas déjà payé pour 3 nuits à l’auberge, je serais partie avec elles !
Je fis un tour de voiture en leur compagnie pour aller voir un autre bout du monde ; celui du sud. La vue était encore une fois superbe. Et, encore une fois, nous étions en retard pour le coucher du soleil.


Une autre borne 0.00km. Pour une route à vélo qui fait toute la côte sud du Portugal.

Me voilà de retour à l’auberge de jeunesse, assise sous le palmier qui remplit la cour intérieure. Demain je pense aller à la plage, je pense peut-être louer un vélo, je pense aussi à faire une excursion de snorkling… mais avant tout, encore une fois, une nuit de sommeil sera appréciée. Je suis en dortoir, mais personne d’autre que moi n’occupe cette chambre.
Nous sommes le premier novembre.
J’avais si hâte de rentrer… j’ai encore hâte, mais comme toujours quand les jours sont comptés, on se dit qu’il faut vraiment en profiter.
Je n’ai que 10 jours avant mon retour.

**Pascal... Merci pour tout et pour toutes ces belles photos.

A venir!

Passée par Montréal et repartie 10 jours plus tard, j'explore maintenant New York...